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Les cathares au quotidien.

Il n’existe pas de vestige que l’on puisse qualifier de cathare mais simplement le quotidien d’hommes et de femmes partageant cette foi. Le château « cathare » relève donc du mythe ...en tout cas ceux que l’on peut voir aujourd’hui sont postérieurs à la croisade contre les Albigeois.

-  Habitat : Les cathares ont souvent trouvé refuge dans des lieux que l’on appelle « castrum », habitats fortifiés particulièrement répandus en Languedoc, comme Cabaret ou Montségur.
-  Alimentation : Les croyants mangeaient de la viande tandis que les membres du clergé avaient fait voeu de s’en passer. « Vous devez faire ce voeu à Dieu que jamais, sciemment et volontairement, vous ne mangerez du fromage, du lait, des œufs, ni de la chair d’oiseau, de reptile ou de bête prohibée par l’Eglise de Dieu. » Rituel cathare latin de Florence, XIIIème siècle. Réception du baptême spirituel.
-  Trépas : Lorsque les croyants cathares étaient sur le point de décéder, ils étaient « consoler » par un Parfait ou une Parfaite. Par cette cérémonie d’extrême onction, ils devenaient parfait et étaient assurés d’une bonne fin.
-  Travail : Comme les simples croyants, les membres du clergé travaillaient. Ils étaient forgerons, tisserands, charpentiers...
-  Economie : Les cathares travaillaient, pratiquaient le commerce et l’usure. L’argent appartenait à l’Eglise et servait en période de siège ou de fuite.

Et comme l’écrit A.Brenon, dans son livre Petit précis de catharisme, « ...le catharisme ne survécut pas au Moyen Age. ». Cela signifie que cette religion est née et a disparu durant cette période non pas uniquement en raison de la persécution dont elle fut victime mais aussi en raison du caractère profondément médiéval de son fonctionnement. On peut s’affirmer cathare aujourd’hui d’un point de vue spirituel ou philosophique, mais peut-on l’être réellement au quotidien ?

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